L'Atlantide

Je n'ai rien écrit moi-même, tout est tiré d'un livre très intéressant ! J'en citerai le nom à la fin.


Platon (427-347 av. J.-C.), philosophe et homme d’Etat grec, relate dans ses dialogues du Timée et du Critias une histoire présumée vraie, selon laquelle un continent entier et toute la civilisation qu’il abritait furent un jour engloutis parla mer. Bien qu’il n’existe aucune autre source antique à ce sujet et que cette thèse ait été très tôt critiquée, l’histoire de l’Atlantide compte parmi les mythes les plus connus et les plus controversés.

Les récits de Platon
Platon raconte qu’il y aurait eu, il y a 12000 ans, à l’ouest des Colonnes d’Hercule –dans l’océan Atlantique-, un Etat riche et puissant, nommé Atlantide. Les habitants de cette île parvinrent de là à dominer de vastes territoires d’Europe et d’Afrique, mais leur soif de pouvoir était telle qu’elle provoqua une guerre avec les Athéniens décrits par Platon comme extraordinairement habiles et courageux. Alors que les autres Grecs, effrayés par la puissance de leurs adversaires, renoncèrent à se battre, les Athéniens réussirent à vaincre l’ennemi et à libérer les esclaves du peuple d’Atlantide. Plus tard, toutefois, vers 9000 av. J.-C., la colère de Zeus engendra de violents tremblements de terre et des inondations. Tous les guerriers athéniens disparurent sous terre, et l’Atlantide sombra dans la mer. Selon Platon, ce récit lui aurait été transmis par un savon et un homme d’Etat attique : Solon -640-558 av. J.-C.). Ce dernier avait, entre 571 et 561 av J.-C., visité l’Egypte et les états voisins et le tenait lui-même d’un scribe rencontré à Saïs, ville de Basse-Egypte. Mais d’où les Egyptiens, dont la civilisation apparut 5000 ans après la disparition présumée du continent, pouvaient-ils connaître cette histoire ? Nul ne le sait.
En évoquant le valeureux combat des Athéniens, Platon avait une intention bien précise. En effet, les deux dialogues ont pour thème la construction d’un Etat idéal. Cette intention se ressent dans l’agencement des dialogues entre eux. Tandis que le premier dialogue du Timée est consacré à l’histoire primitive des Grecs et au combat des Athéniens contre le peuple d’Atlantide, le deuxième dialogue fournit des détails plus précis sur le continent. Un troisième dialogue avait été, semble-t-il, prévu, mais il ne vit jamais le jour.

Premiers doutes
Bien qu’ils donnent une image très flatteuse des Athéniens, les récits de Platon furent très rapidement critiqués par certains de ses contemporains, et notamment par son disciple Aristote. On lui reprocha d’avoir inventé cette histoire de toutes pièces pour populariser son enseignement. Peut-être n’a-t-il jamais écrit le troisième écrit pour ces raisons-là. De fait, dès le second écrit, Platon s’éloigne considérablement de son projet initial de décrire un Etat athénien idéal et décrit la faune et la flore de l’île ainsi que les particularités architectoniques de l’Atlantide, située au centre de trois canaux circulaires.
Sans doute l’intention politique des dialogues avait-elle à ce moment disparu, car l’image d’une Athènes primitive idéale n’y apparaît plus qu’en marge. Est-ce pour cela que Platon renonça au troisième dialogue ? Ou comprenait-il qu’à décrire trop précisément les lieux, il risquait qu’on l’interroge sur ces sources ? Platon fut en tout cas le seul à donner une description de l’Atlantide et l’on peut douter qu’il n’en ait jamais existé d’autres.

L’Atlantide oubliée
Au IIIe siècle av. J.-C., le philosophe grec Krantor se pencha également sur le problème de l’Atlantide. Dans l’une de ses œuvres, il raconte en avoir trouvé une description sur des stèles égyptienne de Sais. Comme Platon évoquait plutôt des rouleaux de papyrus, cette contradiction donna lieu à de nouvelles discussions. Jusqu’au VIe siècle apr. J.-C., l’existence de l’Atlantide fut encore discutée par d’éminents philosophes et savants. Puis l’on admit qu’il s’agissait d’une invention de Platon, et le mythe tomba peu à peu dans l’oubli.

La redécouverte de l’Atlantide
Quelques 900 ans plus tard, à l’époque de la Renaissance, le mythe de l’Atlantide fut redécouvert et fit alors l’objet de nombreux écrits. Comme pendant l’Antiquité, il eut ses défenseurs, convaincus de l’existence de l’Atlantide, et ses détracteurs pour qui ce continent n’était qu’une invention. Malgré le regain d’intérêt qu’elle rencontra dans les cercles érudits, cette légende ne parvint pas, à cette époque, à toucher un plus grand auditoire.
Ce n’est qu’à la fin du XIX e siècle qu’un plus large public en prit connaissance grâce au livre du scientifique et écrivain américain Ignatius Donnelly (1831-1901) : Atlantis : the Antediluvian World (paru en français sous le titre : Atlantide, monde antédiluvien), qui s’appuyait en première ligne sur les mythes et légendes d’autres peuples. Si les descriptions de cette civilisation disparue étaient très différentes, elles avaient en commun de n’être que très rarement négatives. Donnely en conclut qu’il avait dû régner sur cette île des conditions de vie paradisiaque et que l’Ancien Monde comme le Nouveau avaient été colonisés à partir de l’Atlantide. Cette thèse d’une « super civilisation » antique trouva dans les cercles ésotériques un écho très enthousiaste et fut ensuite abondamment reprise, discutée, affinée et développée par des auteurs qui prêtaient au continent et, de plus en plus également, à ses habitants des qualités surhumaines.

De nouvelles hypothèses
Mais l’intérêt suscité par les nombreux ouvrages de Donnelly ne se limitait pas aux seuls milieux ésotériques, Donnely assimilant, de façon très concrète, l’Atlantide à l’archipel des Açores, au milieu de l’Atlantide, des fouilles archéologiques se mirent elles aussi à alimenter l’intérêt du public. En 1909, l’archéologue K.T. Frost défendit, dans un article du Times, une autre thèse selon laquelle la civilisation de l’Atlantide se serait déployée à partir de la Crète, en Méditerranée. Cette théorie et celle des Açores, défendue par Donnelly, sont les deux thèses les plus couramment défendues. Au cours du XXe siècle, chercheurs et écrivains avancèrent de nouvelles hypothèses. Come, toutefois, celles-ci s’appuyaient généralement sur les descriptions de Platon ou sur des fouilles archéologiques qui s’en réclamaient, elles furent majoritairement rejetées.
Bien entendu, des voix critiques se firent aussi entendre. Les publications qui contestent l’existence d’un tel continent ne sont pas moins nombreuses que celles qui l’affirment. A ce jour, aucune thèse n’a pu être confirmée ou infirmée de façon certaine. Les deux camps s’accordent cependant pour dire que, seule, l’archéologie pourrait fournir des preuves plus probantes. Car les quelque sept mille mots de Platon et les écrits qui leur firent suite ne peuvent, à eux seuls, constituer une garantie suffisante.

MistyGalaxia a écrit:Mais d’où les Egyptiens, dont la civilisation apparut 5000 ans après la disparition présumée du continent, pouvaient-ils connaître cette histoire ? Nul ne le sait.

Les égyptiens sont les héritiers de l'Atlantide. C'est en ce lieu que les survivants atlantes ont migrés pour leur transmettre leur savoir, comme expliqué brièvement dans le sujet de la bague atlante.

Le peuple égyptien existait déjà à l'époque de cette présumée disparition, et eux aussi avaient déjà une grande avancée technologique.

Je pense qu'il y a pas mal d'erreurs dans les récits de Platon...